Industries

La REUSE ou REUT est l’une des solutions possibles. Avant de réutiliser, nous considérons les 3R, soit les 3 actions suivantes dans l’ordre :

• Réduction de la consommation ou des prélèvements
• Recyclage de l’eau prélevée ou consommée
• Réutilisation de l’eau

À ces 3 leviers, nous pouvons ajouter la réutilisation interne et externe et le refus de l’usage unique, le concept du « jetable ». L’une des valeurs ajoutées d’Ecofilae est de compléter l’analyse que vous avez faite de votre besoin en proposant d’autres solutions, basées sur l’expérience et le recul, pour réduire l’empreinte eau, parfois en combinant plusieurs leviers.

Notre cœur de métier est avant tout l’accompagnement : nous proposons des solutions selon une méthodologie éprouvée de base, que nous adaptons selon le projet et le porteur de projet. Notre rôle est de trouver avec vous la meilleure solution, le meilleur scénario pour votre site. En amont du projet, nous questionnons, interrogeons les possibilités afin de déterminer si la réutilisation des eaux usées est réalisable. Retrouvez les différentes étapes d’un projet et les solutions développées pour l’industrie sur votre page Industries.

L’accompagnement le plus court se situe entre un et trois mois, le plus long qui mène jusqu’à l’autorisation du projet peut s’étendre entre 17 et 20 mois.

Les ROI de certains projets de REUT (ex : Kalundborg au Danemark) se situent entre 2 et 5 ans. En France pour la plupart, le coût de l’accès à l’eau est tellement bas que le retour sur investissement n’est pas la seule motivation.Pour juger de l’intérêt d’un projet il faut comparer le coût du projet avec le coût de la « soif » soit le coût de l’eau devenue une ressource rare.

Le coût des projets REUT est très variable, s’il est trop important il faut s’interroger sur le sens et l’utilité du projet. Les projets de démonstrateurs sont bien sûr une catégorie à part. La REUT multi-acteurs peut être un levier pour dépasser les freins économiques : l’eau est trop peu chère aujourd’hui pour justifier des investissements internes à l’industrie. Plus l’échelle d’un projet est étendue, plus les opportunités de créer de la valeur sur le territoire sont élevées (création d’emplois, synergies entre les filières, etc.) et plus les projets attirent les financements. À l’échelle d’un territoire, plusieurs gisements d’eau et usages existent : les différentes parties prenantes co-financent le projet. Nous développons des modèles juridico-économiques qui permettent de dépasser les freins économiques classiques.

Pourquoi choisir Ecofilae et pas directement un fournisseur de technologie clé en main ? Notre mission n’est pas de recommander des technologies spécifiques bien que nous les intégrions dans nos scénarios. Nous proposons un accompagnement depuis l’idée jusqu’à la concrétisation du projet, portant sur le cadre réglementaire, l’adaptation au cas par cas de nos solutions et la création de communautés pouvant conduire et faire vivre le projet au-delà de notre mission.De nombreux industriels ont dépensé argent et effort sur des technologies et des faisabilités sans résoudre leurs problèmes. Il est important de sortir de l’idée d’un projet reposant uniquement sur une technologie ou le concept du « clé-en-main ».

Dans les grandes zones industrialisées, les eaux industrielles traitées peuvent servir à d’autres industriels. L’autre cas d’usage est celui d’un site confronté à des problématiques sur ses rejets. Un cours d’eau peut en effet ne plus être en mesure de recevoir la charge polluante des effluents industriels – malgré leur conformité – en raison d’une chute de son débit. La REUT multi-acteurs, pour l’irrigation ou en industrie, peut être un autre exutoire pour les effluents. Les avantages sont nombreux pour le territoire : réduction des prélèvements, retour à l’équilibre quantitatif et parfois qualitatif du cours d’eau, retombées positives pour la biodiversité et les activités humaines grâce à la coopération entre les acteurs.

Il n’y a pas d’interdiction, ni d’autorisation : ce genre de projet est basé sur une concertation multi-acteurs (publics, privés). Monter un projet qui permette de répondre aux besoins de chacun de ces acteurs, pour le territoire, représente un important travail de concertation, de connaissances et de partage des enjeux individuels et partagés. C’est l’une des valeurs ajoutées d’Ecofilae de savoir mener ce genre de concertation à un résultat.

La réglementation l’autorise, il faut simplement maitriser les risques sanitaires et environnementaux.

Au niveau de la réglementation, c’est celle de l’épandage qui s’applique jusqu’à présent. Il se peut que des textes réglementaires viennent compléter les modalités d’usages des ERI pour l’usage d’irrigation agricole.

La première étape est de faire un état des lieux, la deuxième est de connaître l’horizon des possibles.Il est ensuite possible d’identifier des plans stratégiques, des road-maps, des solutions à tiroirs. Il faut également être prêt à réagir aux évolutions pour construire la résilience. Les services de l’Etat et les financeurs favorisent ces démarches globales.

Les projets de gestion quantitative de l’eau sont basés sur une concertation multi-acteurs qui peuvent être publics, privés ou les deux. Élaborer un projet qui réponde aux besoins du territoire sur le long terme doit être pensé en concertation, en partageant des enjeux individuels et partagés, enfin il doit respecter les orientations prises par les SDAGE.